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C.G.T. AB-Habitat adresse messagerie: cgtopihlm@free.fr |
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Monsieur le Président,
Le 10 Janvier 2012, nous vous adressions un courrier pour vous alertez des pertes de pouvoir d'achats de plus en plus insupportables subies par les personnels. Cela représente plus de 100 € par mois depuis 4 ans que vous êtes le Président de notre organisme. Lettre restée sans réponse de votre part.
Le 27 janvier lors du dernier Conseil d'Administration la représentante du Comité d'Entreprise a fait une déclaration commune pour vous inviter à donner des orientations claires à la direction, afin que des choix soient faits pour développer une véritable politique sociale à destination des salariés. Elle vous rappelait que notre Office dispose des moyens permettant de répondre aux légitimes revendications des personnels et que c’est au travers des choix en la matière que se mesurera la considération que vous portez à l’égard de ceux qui mettent en œuvre vos orientations et se dévouent pour rendre le meilleur service aux locataires. Nous regrettons que vous n'ayez pas voulu donner des réponses concrètes aux attentes des personnels.
Le 27 février, suite à la décision de l'assemblée des personnels rejetant le projet d'accord sur les salaires, le syndicat C.G.T. a déposé un préavis de grève pour le Jeudi 8 Mars à l'occasion de la journée des droits des femmes. En effet les femmes sont les premières victimes des bas salaires et de la perte du pouvoir d'achat.
Une large majorité des personnels jugent les propositions de la direction inacceptables.
Elles ne stoppent pas la baisse du pouvoir d'achat alors que leur pouvoir d'achat a régressé de plus de 100 € depuis votre arrivée à l'Office.
Elles sont ségrégatives, une majorité du personnel (58%) va, de nouveau, ne bénéficier d'aucune augmentation en 2012 et parmi elles 64% des ouvriers et des employés. Elles créent des disparités au lieu de les réduire, elles excluent les agents publics alors que la revalorisation du régime indemnitaire est de votre responsabilité.
Nous tenons à rappeler que nous exerçons tous une mission de service public pour les locataires et que la moindre des choses est de traiter les personnels avec équité. Il est regrettable que la direction tente de diviser les personnels au lieu d'agir pour réduire les disparités par le haut.
Tout cela risque d'engendrer un conflit social préjudiciable à l'accomplissement de notre mission de service public dans un climat serein et contribue à démotiver les personnels. L'augmentation de 25% des arrêts maladie en un an est déjà significative de la dégradation du climat à l'Office et le médecin du travail constate également la montée des indicateurs de la souffrance au travail.
Nous vous appelons donc solennellement à prendre en compte la colère, l'augmentation des difficultés des personnels pour boucler les fins de mois, pour formuler des propositions justes et équitables pouvant être acceptables par les personnels. Il est clair qu'entre 0 € et 100 € il y a des marges de manœuvre pouvant aboutir à un accord.
Le préavis de grève est fait pour ouvrir des négociations, nous demandons donc à vous rencontrer afin en vue d'aboutir à un accord gagnant - gagnant pour éviter le développement d'un conflit social. Nous vous invitons à utiliser les jours qui nous séparent de la fin du préavis pour y parvenir.
Nous informerons les personnels de vos propositions lors de l'assemblée générale du jeudi 8 Mars et les personnels décideront collectivement des suites à donner.
En espérant que vous traduirez votre considération à l’égard des personnels d’AB-Habitat par des actes concrets dans un esprit de justice sociale, dans cette attente, soyez assuré, Monsieur le Président, Monsieur le Directeur général, de notre attachement à être porteur des attentes des personnels et à notre volonté d'aboutir à un accord.
Voir article paru sur VO News ci dessous
Commentaires
Il est surprenant que Monsieur Mothron se présente comme défenseur sur logement social et du Service Public alors durant la période durant qu'il était Maire et Président de l'Office nous n'avons pas cessé de dénoncer le "fossoyeur" du logement social, la chasse aux familles populaires d'Argenteuil.
Le même M. Mothron vote toutes les lois visant le désengagement de l'état en matière de logement, suppression des aides à la réhabilitation, forte baisse des aides à la construction.
Lorsqu'il était Maire et Président d'AB-Habitat, nous nous sommes opposé à la vente des logements sociaux sur le centre ville. Il soutien la politique de Sarkozy qui veut vendre 10% des logements sociaux.... Nous avons également du nous opposer avec les locataires aux démolitions de logements sociaux. Il est faut de dire que ces logements ont été reconstruits. Sur l'Office ils ont juste été remplacé par les logements d'enseignants racheté à la ville ce qui a accentué la pénurie de logement. Sans parler de la cité Joliot Curie qu'il voulait démolir ! voir http://www.cgt-ab-habitat.com/article-la-croisade-contre-le-logement-de-mrs-mothron-metezeau-et-pericat-se-poursuit-77183223.html
Quant à M. Philippe Doucet il est regrettable qu'il capitule si vite pour mettre en œuvre la politique de désengagement de l'Etat de Sarkozy en matière de logement au lieu d'agir pour la dénoncer. Aurait-il des doutes sur le fait que le "changement serait pour maintenant" ? Nous tenons à rappeler que le logement n'est pas une marchandise, c'est un droit ! Les locataires ne sont pas à vendre, il ne doivent pas être considéré comme la variable d'ajustement du désengagement de l'Etat !
Voir également le tract diffusé aux locataires de Montigny : http://www.cgt-ab-habitat.com/article-privatsation-vente-de-632-logements-sociaux-de-montigny-99193274.html
![]() Vives critiques autour de la vente de 632 logements sociaux à Montigny-lès-Cormeilles (3/03/2012 10:00) Alors que Philippe Doucet, maire d’Argenteuil et président d’AB Habitat, a fait voter une délibération portant sur le projet de vente de 632 logements sociaux de Montigny-lès-Cormeilles, les inquiétudes se font vives. La CGT dénonce un texte « présenté dans la précipitation et sans aucune concertation » alors que l’élu d’opposition argenteuillais et conseiller général Georges Mothron se dit « extrêmement préoccupé sur le devenir des locataires ». Philippe Doucet justifie cette vente par le besoin d’argent pour « construire ou réhabiliter des logements dans l’agglomération d’Argenteuil Bezons ». http://www.vonews.fr/article_16648 ©vonews - Mar 2012 |
Lettre ouverte des représentants du personnel aux membres du Conseil d’Administration d’AB-Habitat à l’occasion du vote du budget 2012
M. le Président, M. le Vice-Président, Mesdames, Messieurs les administrateurs,
A l’occasion du vote du budget prévisionnel pour l’année 2012, les représentants du personnel ont tenu à s’adresser directement à vous et à faire entendre la voix des salariés chargés de mettre en œuvre la feuille de route et les orientations que vous avez adoptées.
Il est sans doute inutile de rappeler ici les conséquences désastreuses de la politique menée par le gouvernement et son impact sur les conditions de vie de nos locataires, tout comme sur nos conditions de travail.
Cette politique se traduit entre autre par une paupérisation des salariés aussi indigne que néfaste pour la bonne marche de notre économie, sans parler de ses conséquences sur le contrat social.
A l’Office, le personnel subit de plein fouet la dégradation des conditions de vie et la baisse du pouvoir d’achat. Depuis 2008, nous avons perdu plus de 100 € mensuels de pouvoir d’achat. Pour 2012 les premières propositions formulées par la direction en matière d’augmentation collective des salaires fait craindre une aggravation de cette perte de pouvoir d’achat puisque l’inflation pour la seule année écoulée s’établit à + 2,5%.
Des efforts ont été faits ces dernières années en matière d’avantages sociaux (mutuelle, tickets restaurants, chèques vacances), mais ceux-ci ne suffisent pas pour combler les pertes subies.
Nous considérons que votre rôle d’administrateurs ne doit pas se limiter à la définition d’orientations en matière de construction, de réhabilitation et d’entretien du patrimoine, mais vise également l’instauration d’une politique sociale en direction des salariés qui mettent en œuvre vos décisions.
Pour cela, nous vous invitons à donner des orientations claires à la direction, afin que des choix soient faits pour développer une véritable politique sociale à destination des salariés.
Comme nous l’avons démontré à travers de nombreux exemples, notre Office dispose des moyens permettant de répondre aux revendications légitimes des personnels. Il conviendrait pour cela d’optimiser nos ressources financières en :
- recentrant les choix et les investissements sur notre cœur de métier, la gestion et la construction de logements pour tous,
- améliorant le taux de vacance de nos logements qui a doublé en 1 an, ainsi que notre politique de gestion des parkings,
- optimisant notre politique fiscale en matière de TVA, tout comme le taux de conduite des opérations de construction
- stoppant les gaspillages financiers etc.
Il est également indispensable d’agir contre le désengagement de l’Etat en matière de production de logements et plus généralement de Service Public. Il faut obtenir l’exonération totale de la TFPB qui représente à elle seule plus de 10 % du montant des loyers et agir pour faire aboutir les 10 propositions du mouvement HLM.
C’est au travers de ces choix que se mesurera la considération que vous portez à l’égard de ceux qui mettent en œuvre vos orientations et se dévouent pour rendre le meilleur service aux locataires.
C’est aussi créer les conditions d’un climat social apaisé afin que chacun puisse travailler dans la sérénité et le moyen de faire progresser la motivation et l’implication de tous dans la réalisation de notre mission de Service Public.
Le fort taux de participation aux récentes élections professionnelles (88 %) traduit sans aucun doute une forte attente des salariés à ce sujet.
Confiants dans votre écoute, nous espérons que vous traduirez votre considération à l’égard des personnels d’AB-Habitat par des actes concrets.
Dénonciation de la politique du gouvernement.
Dénonciation des nombreux gaspillages financiers.
L'Office a les moyens de stopper la flambée des loyers et prendre en considération les revendications des personnels
CONSEIL D’ADMINISTRATION D’AB-HABITAT DU 26 JANVIER 2012
Déclaration de Serge DUPAU,
représentant la CGT au Conseil d’Administration
Lors du débat sur les orientations budgétaires, ‟ je regrettais que le document ne reprenne pas en introduction le contexte national qui aurait justement permis de clarifier les difficultés rencontrées par les bailleurs sociaux et dénoncer la politique nationale envers le logement social”. A cette remarque le Président répondait : ‟ qu’il y a effectivement pas d’introduction politique au document présenté car il ne souhaitait pas l’alourdir, en revanche il propose que cela soit fait pour le budget qui sera présenté au prochain Conseil d’Administration”. (compte rendu du CA du 20 octobre 2011)
En prenant connaissance du document budgétaire présenté aujourd’hui je constate que cette dimension politique est très timide et qu’il n’y a pas de remise en cause claire de la politique du gouvernement en matière de logement social.
Quelle est aujourd’hui la situation du logement dans notre pays ? :
La crise du logement s’est hissée au premier rang des préoccupations des français. Elle frappe durement les populations, voici quelques chiffres :
- 3,5 millions de très mal logés
- 1,4 millions de demandes d’HLM non satisfaites
- Près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel
- Plus de 100 000 personnes sont à la rue
La pénurie persistante de logements et la flambée des prix immobiliers ont en effet fragilisé un nombre croissant de salariés, de retraités, de jeunes, confrontés à de graves difficultés d’accès et de maintien dans le logement.
Malgré l’autosatisfaction du gouvernement, la France ne construit pas suffisamment de logement ; 356 000, en moyenne depuis 2000. Or l’ensemble des acteurs estiment à 500 000, dont 150 000 très sociaux, le nombre minimum de constructions annuelles nécessaires pour renouveler le parc, répondre à la demande et endiguer sa crise. N’oublions pas, il manque toujours 1 000 000 de logements.
A la pénurie de logements, s’ajoute la paupérisation de la population. Au tournant de la seconde guerre mondiale, les loyers pesaient moins que le budget consacré au tabac dans les dépenses des français. Alors que les prix dans l’immobilier poursuivent leur escalade, le décalage avec les revenus ne cesse de se creuser. Tous les signaux sont au rouge, les dépenses liées au logement pour les locataires comme pour ceux qui accèdent à la propriété ont encore bondi en 2010 (+ 4,2% sur l’année) atteignant une moyenne de 9 600 € par an, soit en moyenne, 23 % du budget d’un ménage (ce n’est qu’une moyenne plus les revenus sont bas plus la charge du logement dans le budget est forte). De plus en plus de familles sont en difficulté. A la hausse de l’immobilier, des loyers et des charges, se greffent de manière aggravante la faiblesse des salaires, insuffisamment revalorisés et une précarité de l’emploi croissante. Les prix du logement ont doublés depuis 2000 et les loyers ont suivi cette escalade. Dans les grandes villes, la situation pour les populations les plus modestes devient dramatique
Le logement est un droit fondamental, un besoin essentiel pour tous dont l’Etat doit être le garant. Les mesures prises (lois DAL0, SRU, …) relèvent davantage d’un affichage électoral que d’une réelle volonté politique. Faute de logements, l’application par le Préfet du droit au logement opposable est quasiment impossible. L’article 55 de loi SRU qui oblige les collectivités à construire 20% de logements sociaux n’a pas été respecté par plus d’une commune sur deux; les sanctions financières n’étant pas à la hauteur. De plus, certaines collectivités dévoient l’esprit de la loi, en construisant des logements sociaux PLS inaccessibles aux plus modestes.
D’autre part, l’État se dérobe. L’aide à la pierre versée aux bailleurs sociaux pour leur permettre de construire des logements à prix modéré a été réduite de 215 millions en 2011 et va encore être imputée de 300 millions en 2012 ; soit 60% de moins par rapport à 2008 ! Ainsi le gouvernement fait financer par les « autres » ce qui relève de sa responsabilité. Plan de cohésion sociale non reconduit en 2010, aides à la personne (APL, …) réduite de 240 millions, budgets des organismes siphonnés de 245 millions et incitation à la vente du patrimoine, prélèvement de 300 € dans la « poche » de chaque salarié-e du privé par le biais de la participation des entreprises à l’effort de construction (P.E.E.C), (cela représente un prélèvement de 3,4 milliards pour les années 2012/2014 sur 11 500 000 salariés du privé) afin de financer en ses lieux et place l’ANRU et L’ANAH, participation des collectivités alors que leurs ressources budgétaires sont contraintes, …
De fait, l’Etat cherche à réorienter le logement dans une logique de marchandisation ce qui conduit à considérer le logement comme un produit de spéculation.
L’Etat après avoir satisfait l’appétit des banques avec la banalisation du livret A en 2008, le gouvernement envisage de céder encore à leurs exigences en acceptant de réduire la part centralisée auprès de la CDC des fonds collectifs à hauteur de 65 % au lieu de 70 % comme il s’y était engagé. Les fonds centralisés seraient ainsi maintenus à hauteur de 160 milliards, soit la même enveloppe qu’en 2008.
Cela va encore aggraver la crise du logement en diminuant la ressource disponible pour le logement social et la bonification des prêts.
La CGT considère qu’il y a urgence à refonder autour du livret A un pôle public de financement du logement et maintenir à tout prix la centralisation des fonds à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Nous militons et œuvrons pour l’effectivité du droit au logement pour tous, c’est pourquoi nous considérons que le poids de la quittance (loyers+charges) ne doit pas excéder 20 % des revenus des familles.
Plus globalement, la CGT revendique le libre choix entre la location et l’accession à la propriété.
La politique du logement social doit toutefois demeurer au centre de la politique générale du logement, avec la participation active de tous les acteurs, sans oublier salariées et locataires, pour un véritable Service Public du Logement Social.
Voici maintenant quelques remarques qui m’amènent à voter contre ce budget qui entérine une augmentation des loyers qui à mon avis peut être évitée. En effet, le compte résultat 2010 dégage un excédent d’exploitation de 8,844 millions d’euros, celui de 2009 de 10,311 millions d’euros et le cumul des excédents figurant au bilan en report à nouveau s’élève à plus de 36 millions d’euros. Donc au vu de ces résultats l’augmentation de loyers que vous avez voté au dernier conseil d’administration doit être annulée (en valeur absolue elle représente 347 K€- page 8 du document budgétaire- soit moins de 1% de l’ensemble des résultats cumulés figurant au bilan). Je vous demande dès maintenant de prévoir un Conseil d’Administration qui proposera une décision modificative pour annuler cette augmentation de loyer.
Je ne voterais pas ce budget parce que je trouve que BOUYGUES est un partenaire privilégié d’AB-HABITAT par le biais des VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement) dont l’objectif de ce système est clair : transférer vers les promoteurs privés la maîtrise d’ouvrage des organismes d’HLM. C’est un beau cadeau au patronat avec, à la clé, un coût de l’opérateur privé (marge financière et frais de gestion) de 15 à 30 % supérieur à celui de l’Office Public, et une augmentation du coût de construction des logements sociaux, ce qui n’est pas sans conséquence sur le niveau des loyers.
Je ne voterai pas ce budget dans lequel sont inscrites les dépenses et les recettes pour la construction du nouveau siège d’AB HABITAT dont vous avez annoncé l’abandon le 11 décembre 2011. Quand cette décision a-t-elle était prise ? Qu’est-ce qui motive cette décision ? Pourquoi cette opération figure-t-elle encore dans le budget présenté aujourd’hui ? J’ai un sentiment d’immense gâchis. En conséquence, le budget tel qu’il nous est présenté aujourd’hui n’est pas sincère.
Des gâchis parlons-en ? Ceux-ci sont régulièrement dénoncés par le syndicat CGT qui s’est adressé aux administrateurs par mail le 23 janvier 2012.
Ces gaspillages concernent le parachute doré de l’ancien directeur, l’abandon de la résidence Bleue qui a coûté à ce jour 150 000 €, des mesures servant davantage à faire de l’affichage qu’à améliorer la qualité du service rendu, les nombreux transferts de charge de chaque collectivités sur le dos de locataires, le subventionnement d’associations, la mise en place de dispositifs à la place des services sociaux dont c’est la fonction (aide au budget…)etc., de nombreuses études financées alors qu’on savait qu’elles ne pouvaient pas aboutir, l’absence de concertation avec les locataires débouchant sur le blocage d’opérations (Pierre JOLY), l’absence de volonté de rigueur, d’exigence en direction des bureaux d’études pour qu’ils respectent les clauses contractuelles des marchés, les locaux provisoires et la création de la 5ème agence, les travaux à la caisse d’épargne…
Je ne voterai pas ce budget parce qu’en matière de ressources humaines le compte n’y est pas. D’ailleurs vous indiquez en page 6 du document budgétaire que l’objectif premier est le maintien du développement de l’emploi en contenant la masse salariale. En clair cela veut dire pas d’évolution de la masse salariale (+1.14 % au budget ce qui correspond globalement à une nouvelle perte de pouvoir d’achat, ce taux étant inférieur à l’inflation). Ces propositions accentuent la perte de pouvoir d’achat du personnel d’AB Habitat. Celle-ci était de 3.35 % pour les salariés du privé et de 4.6 % pour les agents publics entre 2008 et 2011.
Vous avez les moyens de répondre aux revendications des salariés d’AB Habitat au regard des résultats excédentaires réalisés et en évitant les gaspillages.
Ces revendications, je ne vais pas toutes les citer, en voici quelques-unes : 100 € par mois pour compenser les baisses successives de pouvoir d’achat depuis 2008 (cela représente 1% de l’ensemble des résultat cumulés), mais cela concerne aussi la révision de la grille des salaires avec un mini de 1700 €, la revalorisation du régime indemnitaire, la réduction des disparités entre salariés, la reconnaissance des qualifications, l’harmonisation des acquis sociaux par le haut, l’amélioration des acquis sociaux etc. Il serait juste que le remboursement de 800 000 € que va verser l’URSSAF du fait des économies réalisées par l’Office sur les bas salaires reviennent en partie au personnel de l’Office pour compenser les pertes de pouvoir d’achat depuis 2008.
AB HABITAT a donc bien les moyens de répondre à la fois aux exigences des locataires en matière de loyers mais aussi pour satisfaire les revendications du personnel, le budget ne s’en trouverait pas fondamentalement en danger. Il s’agit de choix possibles et nécessaires en rupture avec la politique d’austérité du gouvernement. Je trouve par ailleurs que se servir du prétexte d’être encadré par la CGLS jusqu’en 2014 pour peser les loyers et les salaires est quelque peu malhonnête (vous versez une cotisation de plusieurs milliers d’euros).
Nous avons alerté la Direction sur les dangers que représentent les travaux d'ouverture du mur entre les locaux du siège et ceux de l'ancienne Caisse d'Epargne du fait de la présence d'amiante dans les faux plafonds du siège. En effet les vibrations occasionnées par ces travaux risquent de provoquer des poussières contenant des fibres d'amiantes et leur dispersion dans l'atmosphère des bureaux. Cette situation est aggravée par le fait que l'Office est équipée d'une ventilation mécanique favorisant la dispersion dans l'ensemble des locaux des poussières d'amiante au travers des faux plafonds non étanches. Malgré ce risque et le rappel de la réglementation dans ce domaine la direction a fait le choix de faire exécuter les travaux durant le pont sans prendre l'ensemble des mesures de prévention obligatoires. Nous avons alerté le Président, Philippe Doucet, l'ensemble des administrateurs qui ont laissé faire cette situation faisant courir un risque de contamination à l'amiante des personnels et toutes personnes pénétrant dans les locaux.
Vous trouverez ci dessus la fiche de signalement d'un danger grave et imminent provoquant l'exercice du droit de retrait
Signalement d'un danger grave et imminent
DROIT de RETRAIT
La réglementation (loi no 82-1097 du 23 décembre 1982) a reconnu à tout salarié un droit d'alerte et de retrait face à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.
Face à un danger grave et imminent, le salarié signale immédiatement à l'employeur ou à son représentant toute situation de travail, dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé (C. travail, art. L. 231-8).
L'employeur ou son représentant ne peut demander au salarié de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent.
Organisme: AB-Habitat | 39 Bd Léon Feix 95100 Argenteuil |
Localisation du risque Bureaux du siège situés au 39 Boulevard Léon Feix 95100 Argenteuil
Postes de travail concernés : L'ensemble des locaux
Agents exposés au danger : - L'ensemble des agents travaillant au siège - Les personnes susceptibles de pénétrer dans les locaux.
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Nom des autorités qui ont été alertées : M. Philippe REVE, Directeur Général ainsi que M. Philippe DOUCET, Président, le Président du CHSCT, M. Claude COTREL, le Médecin du Travail, Mme Florence KONFE, les membres du Conseil d'Administration, l'inspection du travail, la CRAMIF, par un courrier de la CGT AB-Habitat daté du 26 octobre 2011 et courriels.
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Description du danger grave et imminent encouru : Présence d'amiante dans les faux plafonds des bureaux. Des travaux de percement d'un mur pour créer un passage entre les locaux du siège d'AB Habitat et les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne ont été réalisés entre le 29 Octobre 2011 et le 2 Novembre 2011 sans que l'ensemble des mesures de prévention n'aient prises pour éviter la propagation de poussières d'amiante dans les faux plafonds non étanches des bureaux. Ces travaux ont occasionné des vibrations pouvant provoquer la dispersion de poussières contenant des fibres d'amiante et une infiltration dans les bureaux par l'intermédiaire des faux plafonds qui ne sont pas étanches. Ce risque est d'autant plus élevé du fait de la présence d'une ventilation mécanique favorisant la dispersion et l'aspiration des poussières d'amiante au travers des faux plafonds de l'ensemble des bureaux du siège. Ce risque nécessite un contrôle de présence d'amiante dans l'ensemble des locaux d'AB-Habitat. Les résultats doivent être portés à la connaissance des personnels et de toute personne susceptibles de pénétrer dans ces locaux avant d'entrer dans les locaux.
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Motion adoptée à l'unanimité des représentants des syndicats CGT de la fonction publique territoriale lors de la 3° conférence départementale.
à l'attention de Monsieur Philippe DOUCET, Président d'AB-Habitat
La 3° conférence départementale des syndicats CGT de la fonction publique territoriale réunis les 16 et 17 juin 2011 tient à dénoncer les méthodes autoritaires de management au sein de l’Office Public de l’Habitat Argenteuil – Bezons Habitat.
Ces méthodes visent particulièrement des syndicalistes victimes d’insultes, de menaces, de discriminations, de mutations arbitraires,… au mépris du respect des procédures, des lois et de la dignité humaine.
Cette situation touche particulièrement notre camarade Philippe Brun que la Direction d’AB-Habitat veut muter dans une autre ville ayant pour conséquence le risque de perdre la garde alternée de ses enfants. Face à l’harcèlement, dont notre camarade est victime, il est actuellement en arrêt maladie pour cause de dépression réactionnelle.
Les représentants des syndicats du Val d’Oise tiennent :
- à apporter tout leur soutien aux salariés d’AB-Habitat, à leur syndicat et particulièrement à notre camarade Philippe Brun dont nous connaissons son dévouement pour défendre les intérêts des salariés et le Service Public.
- à exiger que M. Philippe DOUCET, Président d’AB-Habitat, mette un terme à ces procédés indignes et donne des orientations claires au Directeur Général pour favoriser un véritable dialogue social dans le respect de la loi et des droits des personnels.
Si tel n’était pas le cas, ils s’engagent à prendre toutes les initiatives opportunes pour :
- dénoncer cette situation
- manifester leur solidarité
- engager les poursuites nécessaires pour condamner ces comportements illégaux et indignes
- participer aux initiatives avec les personnels d'AB Habitat pour faire respecter les droits des agents
Voir le reportage diffusé sur VO News :link
Voir quelques photos : Greve-31-mai-2011
La section CGT du bailleur social AB-Habitat sur Argenteuil-Bezons a déposé un préavis de grève pour ce mardi, dans le cadre d’une action nationale visant à revendiquer une hausse des salaires. Par cette grève, le syndicat veut aussi dénoncer une « chasse aux sorcières » que subissent les représentants du personnel et les salariés ayant participé au précédent conflit.
Il y a deux mois, un premier conflit avait éclaté au sein de la structure présidée par Philippe Doucet, maire d’Argenteuil. Les syndicalistes dénonçaient alors les salaires précaires dans l’office publique. Aujourd'hui des négociations sont en cours, un accord est même possible. Néanmoins, la CGT d’AB Habitat dénonce un climat pesant de la part des cadres et des dirigeants vis-à-vis des salariés grévistes et des représentants des personnels.
« Des mutations arbitraires, des menaces et insultes de la part de cadres avec une attitude complaisante de la direction, avec ses conséquences sur la dégradation des conditions de travail et la qualité du service rendu aux locataires », détaille le syndicat. « Cela constitue une atteinte à la liberté d’expression et au droit social, ajoute-t-il. Pour les agents ciblés cela constitue une atteinte à leur dignité avec toutes les conséquences sur leur vie professionnelle et familiale. »
La CGT a tiré la sonnette d’alarme auprès de Philippe Doucet, le président d’AB Habitat, du climat de « chasse aux sorcières » qui pèse sur les salariés. Ce dernier n’aurait donné aucune réponse. Le syndicat l’accuse donc de fermer les yeux sur cette ambiance délétère au sein de son office. Sur cette question, la direction indique avoir des contacts réguliers avec le syndicat et se dit surpris de la situation. Si Philippe Reve, directeur général d’AB Habitat, reste vague sur la pression que subiraient les salariés ayant pris part au conflit, il estime que la CGT est dans son droit d’annoncer une grève mais pense « qu’il ne faut pas s’arrêter au seul sujet des réorganisations. »
Le syndicat annonce donc un nouveau conflit qui pourrait durer. Des actions sont menées actuellement dans l’intercommunalité par des campagnes d’affichage dénonçant l’utilisation de « ces méthodes indignes d’un autre temps. » Ce jour, la CGT organisera une assemblée générale du personnel « qui décidera des modalités d’action face au mépris de M. Doucet et de sa direction. » Après un barbecue de solidarité au déjeuner, les grévistes « développeront des initiatives pour interpeller M. Doucet afin qu’il stoppe ce type de méthode qui porte atteinte à la dignité des personnels. »
M. DOUCET : Halte aux mutations arbitraires,
aux atteintes au droit syndical.
Respect de la dignité et de la liberté d’expression.
La direction tente de muter arbitrairement un gardien sans tenir compte des conséquences sur sa vie familiale. Notre collègue risque de perdre la garde alternée car sa fille de 14 ans qui ne pourrait plus se rendre au collège qu'elle fréquente à cause de la distance. Quant à son fils cela engendrerait des difficultés pour qu'il puisse rester scolarisé et remettrait en cause la stabilité qu'il commençait enfin à retrouver. Malgré cela la direction persiste à vouloir le muter de force et le sanctionner en le démettant de ses fonctions avec toute les conséquences ; perte de salaire, du logement et en l’assignant à résidence pendant environ 4 mois le temps que la commission de discipline se réunisse.
Nous constatons que cet acharnement ne vise pas ses qualités professionnelles et humaines mais bien son activité syndicale. Ce n’est pas la première fois qu’un agent de l’Office ne puisse pas accepter pour des raisons personnelles une mutation, mais c’est la première fois qu’il y a un tel acharnement, voire la mise en place d’un dispositif qui peut s’apparenter à du harcèlement pour le faire craquer.
Cela fait 17 ans que notre collègue travaille à l’Office, il est reconnu par ses collègues et les locataires comme étant un bon gardien par son travail, son dévouement et son sens du Service Public. Il porte aussi à coeur le sens de l’intérêt général, le souci des collègues, la défense du service public par les responsabilités syndicales qu’il assume en qualité de représentant du personnel au CTP et au CHSCT.
Ses qualités humaines sont reconnues pour être toujours présent quand un collègue est en difficulté et quand il s’agit de donner un coup de main à qui que ce soit.
Nous tenons à dénoncer cette atteinte caractérisée à la dignité visant essentiellement des représentants du personnel ou des personnes participant à l’action syndicale.
D'autres mutations ont également comme conséquence pour nos collègues de les démotiver et pire encore, de les entrainer dans la spirale de la dépression.
M. DOUCET et sa direction sont tellement aveuglés par leur soif de revanche, de déstabilisation qu'elle s'apprête à provoquer des dégâts humains, familiaux et professionnels au détriment de la qualité du service rendu.
Cette situation est intolérable c’est la raison pour laquelle la CGT d’AB Habitat, et plus largement l’ensemble de la CGT, va se mobiliser et développer de multiples initiatives avec tous ceux qui sont attachés au respect de la dignité humaine et de la liberté d’expression pour dénoncer le comportement scandaleux et anti démocratique de M. Philippe DOUCET, Président d’AB-Habitat et de sa direction.
Nous exigeons la fin des mutations arbitraires, des menaces et insultes, des discriminations.
Nous vous appelons à participer aux diverses initiatives qui vont se développer et interpeller M. DOUCET pour qu’il donne des orientations claire pour le respect de la dignité, de la liberté d’expression et du droit syndical.
Mutations arbitraires, disciplinaires
Sanctions, menaces de licenciement,…
Non respect des personnels,
Menaces, insultes
Discriminations
Atteintes à la liberté d’expression et au droit syndical
Cela suffit !
Au travers des procédés ci dessus, nous constatons ces dernières semaines une volonté de déstabilisation des agents, notamment des représentants des personnels et de l’Agence de Bezons, qui ne semble pas sans lien avec le dernier conflit social.
Cette situation fait peser sur les personnels de lourdes conséquences professionnelles, personnelles et familiales. Elle est également préjudiciable au bon fonctionnement de l’Office et à la qualité du service rendu aux locataires
- de stopper ce type de management indigne qui n’existe plus dans les entreprises commerciales ou privées,
- de respecter les personnels et leurs représentants,
- de stopper les mutations arbitraires et respecter les procédures en matière de poste vacant (appel à candidature, prise en compte des conséquences professionnelles et humaines en cas de mobilité,…)
- des respecter la liberté d’expression et le droit syndical
- de développer une réelle politique de ressources humaines permettant un épanouissement professionnel et personnel pour une meilleure efficacité du service rendu.
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Parisien du 31/03/2011
Le Président et le Directeur ayant refuser de rencontrer le syndicat dans le cadre du préavis, la grève a eu lieu et a été largement suivie par les personnels d'AB-Habitat.
Les diverses manoeuvres du Président et de sa direction n'ont pas atténué la colère et la détermination.
Une longue journée qui a démarré de très bonne heure par la décoration de l'Office (voir diaporama : GREVE AB Habitat 30mars 2011
Puis ce fut l'AG avec une participation massive de la diversité des salariés, public - privé, de l'Office (gardiens, administratifs, techniciens, cadres ). Une large unité empreinte de solidarité et de détermination où chacun a bien compris qu'il est indispensable d'unir nos forces pour une harmonisation par le HAUT des salaires privés - publics.
Nous avons reçu de nombreux soutiens (l'UL CGT d'Argenteuil, la CGT des territoriaux d'Argenteuil, La CGT de la CAAB, CGT SEMPERIT, CGT PTT, Union LOcale d'Argenteuil, le syndicat CGT de retraités,.....)
Le changement de date puis de lieu du Conseil d'Administration n'a pas entamé la volonté de se faire entendre.
A 13H00 nous recevons un message indiquant que le Directeur accepte de nous rencontré à la fin du CA à 17H30
Nous nous sommes donc rendu au siège de la Communauté d'Agglomération à Bezons que nous avons également décoré harmonieusement et nous avons entamé une musique au son des tambours pour faire entendre la colère et les revendications des personnels.
Au cours de l'après midi nous apprenons que la rencontre avec le Directeur aura lieu à 16H30
A 16H30 nous apprenons la présence de la Chef de cabinet de M. DOUCET à la discussion.
Nous aurions préféré que le Directeur rencontre l'ensemble des personnels présents afin qu'il puisse entendre diverses témoignages mais cela s'annonçait difficile compte tenu du contexte.
Une délégation de 6 salariés (es) a donc rencontré le Directeur général et la Chef de cabinet de M. DOUCET.
Nous avons tout d'abord indiqué que nous aurions préféré que la rencontre se fasse avec l'ensemble des salariés présents et nous avons demandé qu'une rencontre de ce type puisse être organisée afin que la direction écoute les réalités vécues quotidiennement pas les salariés et l'expressions de leurs revendications.
Puis nous avons développer les divers points:
- les salaires
- les classifications
- la réorganisation et le fonctionnement de l'Office
- la plateforme téléphonique
- les gapillages financiers
- la dégradation du service rendu aux locataires, ....
De nombreux échanges ont eu lieu sur ces sujets.
Comme nous l'avions annoncé avant de nous rendre à cette rencontre, il paraissait peu probable que cette rencontre débouche sur un accord immédiat.
Cependant, la mobilisation des personnels a permis que la direction accepte de rouvrir les négociations sur les salaires à la fois pour les personnels de droit privé et du public.
La direction a fixé un délais d'un mois pour formuler des propositions compte tenu du travail nécessaire sur le régime indemnitaire pour les agents publics. Ce mois sera ponctué de discussions avec les représentants des personnels.
Cette étape bien qu'indispensable nécessite que chacun reste mobiliser pour aboutir à un résultat acceptable par les personnels.
Les attentes et les besoins des personnels sont grands pour stopper la baisse du pouvoir d'achat, il est donc indispensable que la direction prenne en compte leurs revendications.
Concernant les gapillages financiers, la dégradation des conditions de travail et du service rendu,..... aucune avancée jusqu'à présent !!!
Comme la CGT le pratique continuellement, les représentants des personnels vous tiendront régulièrement informés des discussions et nous déciderons ensemble des suites à donner.
Voila un bref résumé de cette superbe journée où nous avons pu exprimer solidairement les revendications de personnels et leur attachement à leur métier, leur mission.
Le directeur d'AB-Habitat tente de s'attaquer au syndicat CGT en utilisant les pires méthodes qui ne sont pas sans rappeler les époques peu glorieuses de l'histoire de notre pays.
A cet effet, il n'a pas hésité à utiliser une lettre de délation envers un responsable syndical pour lui reprocher d'avoir collé des affiches en dehors du temps de travail et sur des équipements n'appartenant pas à l'Office.
De plus, il a communiqué l'adresse personnelle du responsable syndical au délateur. Ce faisant, non seulement le directeur s'expose à de nouvelles poursuites judiciaires pour atteinte à la vie privée, mais depuis notre collègue reçoit à son domicile à Sarcelles des affiches arrachées à Argenteuil et un "mystérieux inconnu" colle des affiches sur Sarcelles et Argenteuil indiquant que notre camarade aurait un logement à louer en indiquant son nom, son adresse et même des heures de visites. Ainsi, en tentant d'instrumentaliser la situation pour des motifs assurément internes, le directeur a semble t-il sous-estimé l'abîme de perversité obsessionnelle dans lequel croupit l'esprit du délateur. A vouloir jouer aux apprentis sorciers....
Face à cette situation, la CGT de l'Office a reçu de nombreux messages de soutien venant d'administrateurs de l'Office, de partis politiques, de syndicats et plus largement de collègues, de citoyens de notre département. Plusieurs ont indiqué qu'ils sont disponibles pour exprimer leur indignation face à de telles méthodes et exiger le respect du droit syndical en manifestant ou en constituant un Comité de Soutien.
Parmi ces soutiens, nous vous communiquons la lettre que l'Union Départementale et l'Union Locale d'Argenteuil CGT ont adressé à M. DOUCET, Président d'AB-Habitat. Il faut aussi préciser que nous avons reçu un courrier de la Fédération du Val d'OISE de la CNL, qui a tenu à préciser qu'en aucun cas elle ne cautionne cette initiative personnelle qu'elle considère comme étant des pratiques inacceptables contraires à l'esprit de la CNL.
Malgré de nombreuses périodes de conflits, parfois durs, jamais le syndicat de l'Office n'a eu à subir ce type d'attaque indigne. Est ce un aveu d'échec, une marque d'isolement qui conduit le directeur à utiliser la délation pour tenter de museler le syndicat ?
Cette absence d'éthique nous inquiète car cela révèle de multiples possibilités de dérives qui risquent d'avoir de lourdes conséquences sur l'Office et l'image de notre Service Public.
Par ailleurs c'est stupide et inefficace. Car il est bien évident que le syndicat des salariés de l'Office ne cédera pas à des pressions indignes, et que cela ne le fera pas dévier de ses missions que sont la défense des salariés et du service public. Ces attaques auraient plutôt tendance à démontrer l'efficacité de son action en tant que porte voix des salariés et pour la défense du logement social. Nous avons donc décidé de lancer une campagne pour alerter des dangers qui pèsent sur notre Office avec le désengagement de l'Etat, la désorganisation, le transfert des charges sur le dos des locataires. Les gardiens ont également lancé une pétition contre la mise en place de la plate forme téléphonique. Une tract tiré à 10 000 exemplaires est en cours de diffusion aux locataires accompagné d'une campagne d'affichage dans les villes.
Comme nous l'indiquions dans la lettre adressée au directeur, il n'y a pas d'autres voix que le dialogue social avec la volonté d'aboutir à des accords dans le respect mutuel. La démocratie sociale du 21° siècle ne peut reposer que sur le dialogue et la recherche du compromis acceptable de part et d'autre !
Le tribunal administratif condamne M. DOUCET, Président d'AB-Habitat, et M. REVE, Directeur Général d'AB-Habitat.
Il y a plus d'un an la CGT de l'Office HLM d'AB-Habitat avait dénoncé ce qui s'apparente à un parachute doré dont a bénéficié l'ancien Directeur Général d'AB-Habitat.
En effet L'ancien Directeur a bénéficié de conditions financières et de travail pour le moins particulières.
L'ancien Directeur Général de l'Office avait d'un contrat de 15 mois :
- en qualité de Secrétaire Général, poste n'existant pas à l'Office, ne figurant même pas sur l'organigramme
- rémunéré entre 6 000 € et 7 000 € net par mois (ce qui représente un coût pour l'Office d'environ de 150 000 € pour les 15 mois)
- il était censé travaillé chez lui (télétravail) n'ayant pas de bureau à l'Office
- il était pourvu d'un véhicule de fonction
- et bénéficiait en plus d'une formation à l'ESSEC
Tout cela s'apparentait à un emploi fictif et à un parachute doré.
La CGT avait alerté de cette situation Madame la Sous Préfète d'Argenteuil qui a saisi le tribunal administratif. Le tribunal administratif, qui vient de rendre son jugement, a conclu que la décision de recruter un secrétaire général est déclarée nulle ainsi que par voie de conséquence tous les actes qui s'y rapportent. Ce jugement est transmis à la Chambre régionale des comptes, au procureur du TGI de Pontoise, au receveur.
Voila un nouveau désaveu du Président et de sa direction qui veulent s'exonérer de respecter les lois et les réglementations !
Voir tract joint:
tension et flicage
Le maire de Bezons, Dominique Lesparre (PCF), vient de poser la première pierre de la résidence Lucie-et-Raymond-Aubrac : une de plus dans un quartier qui vit depuis deux ans au rythme des chantiers. Mais celle-ci revêt une importance particulière, puisqu’il s’agit de la construction des 32 premières habitations sur les quelque 500 prévues par le programme de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) du quartier.
Située à l’angle des rues de Pontoise et Branchard, la résidence, dont les travaux ont démarré en mars, sera dotée d’appartements de deux à cinq pièces sur quatre étages et de trente-deux places de stationnement. Avec ses façades en bois, ses matériaux isolants et son chauffage collectif gaz/solaire, le bailleur social AB Habitat entend obtenir pour cette résidence le label Très haute performance énergétique. L’architecte Gemaile Rechak promet que chaque logement aura une vue sur jardin. « Cette étape préfigure le Bezons moderne », se félicite Dominique Lesparre, évoquant l’arrivée du tramway T2, sur la rue de Pontoise, mais aussi celles d’un ensemble de 6 700 m2 , 3 700 m2 de commerces et de nombreux aménagements sur l’espace public, privilégiant les piétons et la verdure.
Dominique Lesparre et Philippe Doucet (PS), maire d’Argenteuil et président d’AB Habitat, ont en outre profité de l’événement pour dénoncer le désengagement de l’Etat en matière de logements et pointé « des dérives amplifiées par la loi Boutin ». « Il y a plus de 1 400 de demandes en attente à Bezons alors que la ville compte 38 % de logements sociaux », précise Dominique Lesparre, appelant à « faire du logement, au même titre que l’emploi, une cause nationale ». Ce discours n’a pas enchanté la sous-préfète Aimée Dubos qui a rappelé que l’Etat était, au travers de l’Anru, fortement investi dans la construction de logements, notamment à Bezons.
Le coût de la construction de la résidence Aubrac, qui doit être livrée au printemps 2011, est de 6,50 M€, cofinancée par AB Habitat, l’Anru, la région, le département et la ville.
La facture de l’ensemble du programme de rénovation des bords de Seine est de 101 M€, dont l’Anru participe à hauteur de 19 M€. Les riverains seront soulagés en 2012, lorsque les travaux du tramway, les plus pénibles, seront achevés mais ils devront attendre 2015 pour que le quartier soit entièrement rénové.
Encore un gardien agressé
Pour vivre ensemble dans la tranquillité
Rassemblement
Mardi 27 Avril 12H
devant la cité Champagne
Les personnels et le Syndicat CGT de l’Office tiennent à:
- condamner avec la plus grande fermeté ce type d'acte. Chaque agent doit pouvoir exercer sa mission de service public en toute sécurité;
- demander que la police et la justice agissent avec célérité et rapidité;
- exprimer notre amitié et notre solidarité à notre collègue et à sa famille victime de cette agression.
Nous invitons également les locataires à témoigner leur solidarité et leur sympathie auprès de notre collègue agressé.
L’Office ne laisse pas se banaliser les actes de violence, chaque fois des poursuites pénales et civiles sont engagées et des sanctions, allant jusqu’à l’expulsion, sont prononcées par les tribunaux contre leurs auteurs.
Nous tenons à rappeler notre attachement à la nécessaire présence du Service Public dans les quartiers. Chacun doit pouvoir vivre dans la tranquillité et exercer sa mission en toute sécurité. Les gardiens d’immeuble jouent un rôle prépondérant pour assurer la quiétude à laquelle ont droit tous les locataires dans nos cités.
La C.G.T. appelle les habitants, les salariés à :
- agir pour mettre un terme à toutes agressions, aux vandalisme, incendies, tag, dégradations,..
- développer un climat d’entraide en participant à la vie associative pour renforcer les liens sociaux de solidarité
- exiger le renforcement de la présence des Services Publics dans les quartiers afin que chacun puisse vivre dignement et dans la tranquillité.
La C.G.T. invite chacun à agir pour s’attaquer aux causes de la crise et à participer aux initiatives pour une société plus juste et solidaire.
Revalorisation des salaires
Un pas en avant
mais il reste du chemin à faire !
Comme nous vous l’avons annoncé lors de l’assemblée des personnels la direction a fait des propositions suite aux différentes actions menées durant plusieurs semaines. Elle propose de verser une prime pour perte de pouvoir d’achat des personnels de droit public de 300 € pour les bas salaires (jusqu’à 2000 € brut primes comprises) et 230 € pour les autres. Nous n'avons pas obtenu la revalorisation des salaires pour les personnels ayant une ancienneté de moins de 6 mois, la direction considérant que le salaire a été négocié à l'embauche.
Bien qu’insuffisante au regard des pertes cumulées du pouvoir d’achat ces dernières années, cela constitue une avancée. C’est également une nouvelle démonstration que ce n’est pas la modération mais la persévérance et la détermination qui finissent toujours par payer.
Le bilan des négociations est le fruit des discussions, des actions des personnels avec leur syndicat qui, démocratiquement, a été à l’écoute, a informé régulièrement, qui a impliqué les personnels dans la réflexion et les décisions.
Les personnels dans leur diversité ont fait preuve d'unité de solidarité. Ils ne sont pas tombés dans le piège de la division qui leur était tendu. Tout on long les personnels ont fait preuve de maturité, de responsabilité et de leur attachement à notre service public.
Tout au long des négociations nous avons défendu ce qui a été décidé par l'assemblée des personnels:
- Priorité à la revalorisation des salaires (notamment des bas salaires)
- Harmonisation par le haut des salaires et des droits, équité
- Développement d’une politique sociale (tickets restaurant, chèques vacances, complémentaire retraite....)
Bilan de ce qui a été obtenu ensemble
Revalorisation des salaires:
Salaire minimum fixé à 1500 € pour les aides gardiens et 1530 € pour les gardiens et administratifs après avoir obtenu en début 2009 une augmentation de 30 € pour les aides gardiens et 40 € pour les gardiens
Pour les personnels de droit privé :
- + 2,5% pour les salaires compris entre 1 501 € et 2 000 € brut
- + 2 % pour les salaires compris entre 2 001 € et 3 000 € brut
- + 1,5 % pour les salaires supérieur à 3 001 € brut
Pour les personnels de droit public
+ 0,5% à compter de juillet 2010
- prime de 300 € pour les personnels gagnant moins de 2000 € brut
- prime de 230 € pour les autres
Développement d'un politique sociale pour tous
- Mise en place des tickets restaurant et des chèques vacances
- à cela s'ajoute la mise en place de la mutuelle avec une participation de l'employeur à hauteur de 45%
Tout cela ne s'est pas réalisé tout seul, il en a fallu des discussions, des réflexions, des actions, des négociations, .... l'implication des personnels et de leurs représentants. Cela constitue des avancées non négligeables.
Ces avancées constituent un pas en avant mais il reste du chemin à parcourir ensemble.
Le combat continue notamment au travers des négociations qui vont avoir lieu sur les classifications, le régime indemnitaire. Cela constituera une occasion pour obtenir la reconnaissance des qualifications et du travail accompli, mettre en place une grille de classification permettant aux personnels privés d’évoluer dans leur carrière, harmoniser par le haut les disparités salariales et les droits....
Il faudra également agir pour qu’une partie des 800 000 € que l’URSSAF doit rembourser puissent bénéficier à l’ensemble des salariés.
Au niveau national la question de la retraite va également être un enjeu important, chacun devra s'impliquer pour agir afin d'obtenir:
- droit à la retraite à 60 ans pour tous
- des pensions à hauteur de 75% du salaire avec au minimum le smic
- un financement qui permette une meilleure répartition des richesses
Pour y parvenir chacun doit s’impliquer, préservons notre unité dans la diversité !
C'est ensemble que nous sommes efficaces rejoignez le syndicat