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ARGENTEUIL L’AUGMENTATION VOTÉE PAR LE BAILLEUR SOCIAL APPLIQUÉE DÈS DEMAIN Argenteuil, novembre 2013. Annick, Brahim, Georges Fresneau (président de l’amicale des locataires) et Carlos (de gauche à droite), devront faire un effort parfois important pour s’acquitter des 2% supplémentaires qui leur sont demandés. (LP/M.G.)
La hausse des loyers passe mal aux Musiciens
Maïram Guissé | Publié le 31 janv. 2014, 07h00 Les habitants de la cité des Musiciens, à Argenteuil, vivent cela comme une fausse note. Lors du dernier conseil d’administration, le bailleur social Val-d’Oise Habitat a voté une augmentation de 2% du montant des loyers de ce quartier du Val nord, à partir du 1er février. « Les habitants vont payer environ 8 € de plus par mois », détaille Georges Fresneau, représentant de la Confédération nationale du logement (CNL) des locataires.
Ce matin-là, allée Hector-Berlioz, quelques habitants sont au local de la CNL. La discussion porte évidemment sur les loyers. Brahim vit dans la cité depuis seize ans. Il fait vivre sa famille avec son salaire mensuel de 1700 €. « Ma femme ne travaille pas et mes trois enfants sont étudiants », explique le quinquagénaire. Pour un F4, il paie 700 € par mois de loyer. « Je vais devoir ajouter près de 10 €, pour moi c’est énorme. J’ai déjà du mal à boucler les fins de mois. Le budget nourriture va forcément s’en ressentir. »
La même chose à Gonesse
Même constat pour Carlos, un retraité de 60 ans. Lui occupe un F3 avec sa femme, elle aussi à la retraite. Le couple vit avec « un peu moins de 2000 € par mois ». « On devra faire davantage attention dans nos dépenses. Je pense que l’on réfléchira à deux fois pour les rendez-vous médicaux », indique-t-il. Annick, elle, se demande « ce que représente cette hausse de 2%, car au fond, nous n’en savons rien ». Elle est clairement désabusée. « En ce moment tout augmente. Il y a cette hausse de loyer, mais c’est sans compter l’augmentation des impôts sur le revenu, des impôts locaux que nous avons subis, insiste-t-elle. Pour un T 3 aux Musiciens, il faut compter 1500 € de taxe d’habitation. C’est trop, notre pouvoir d’achat, lui, n’augmente pas, alors c’est difficile. »
Pour Georges Mothron, vice-président (UMP) du conseil général, en charge de Val-d’Oise Habitat, cette hausse était « prévisible ». « C’est dans le cadre de l’accord signé, il y a quatre ans, avec la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), qui aide les organismes HLM en difficulté », explique-t-il. « Ce n’est pas propre aux Musiciens, mais aussi à Gonesse, partout où nous avons des bâtiments », ajoute l’élu.
Ce matin-là, allée Hector-Berlioz, quelques habitants sont au local de la CNL. La discussion porte évidemment sur les loyers. Brahim vit dans la cité depuis seize ans. Il fait vivre sa famille avec son salaire mensuel de 1700 €. « Ma femme ne travaille pas et mes trois enfants sont étudiants », explique le quinquagénaire. Pour un F4, il paie 700 € par mois de loyer. « Je vais devoir ajouter près de 10 €, pour moi c’est énorme. J’ai déjà du mal à boucler les fins de mois. Le budget nourriture va forcément s’en ressentir. »
La même chose à Gonesse
Même constat pour Carlos, un retraité de 60 ans. Lui occupe un F3 avec sa femme, elle aussi à la retraite. Le couple vit avec « un peu moins de 2000 € par mois ». « On devra faire davantage attention dans nos dépenses. Je pense que l’on réfléchira à deux fois pour les rendez-vous médicaux », indique-t-il. Annick, elle, se demande « ce que représente cette hausse de 2%, car au fond, nous n’en savons rien ». Elle est clairement désabusée. « En ce moment tout augmente. Il y a cette hausse de loyer, mais c’est sans compter l’augmentation des impôts sur le revenu, des impôts locaux que nous avons subis, insiste-t-elle. Pour un T 3 aux Musiciens, il faut compter 1500 € de taxe d’habitation. C’est trop, notre pouvoir d’achat, lui, n’augmente pas, alors c’est difficile. »
Pour Georges Mothron, vice-président (UMP) du conseil général, en charge de Val-d’Oise Habitat, cette hausse était « prévisible ». « C’est dans le cadre de l’accord signé, il y a quatre ans, avec la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), qui aide les organismes HLM en difficulté », explique-t-il. « Ce n’est pas propre aux Musiciens, mais aussi à Gonesse, partout où nous avons des bâtiments », ajoute l’élu.