Après une courte trêve durant les congés d’été, même si tous ne sont pas partis en vacances, la rentrée de septembre s’avère difficile. Mais vos élus CGT ne lâchent rien et n’ont eu de cesse de continuer à œuvrer pour défendre les intérêts des salariés.
Nous sommes de nouveau dans une situation d’incertitude quant à l’avenir d’AB Habitat pour diverses raisons :
- la Loi Elan qui impose aux organismes HLM d’atteindre 12 000 logements au 31.12.2020 pour ne pas être obligés de fusionner ou de se constituer en SAC. La Fédération des OPH a demandé un report d’un an compte tenu de la crise et des retards que cela a engendrés, à ce jour le gouvernement n’a pas accepté. Il est surprenant que le Préfet de région n’ait toujours pas signé la Convention d’Utilité Sociale dans laquelle il était inscrit, entre autres, les projets de développement pour atteindre les 12 000 logements. Il ne faudrait pas que certains en profitent : le Préfet, poussé par certains, pour imposer une éventuelle fusion ou que notre Directeur général reprenne le projet de constitution d’une SAC avec IDF Habitat, Gennevilliers Habitat – Malakoff Habitat – Ivry Habitat.
- le résultat des élections municipales et le renouvellement des administrateurs de la SCIC AB Habitat qui accentuent ces craintes. Un Conseil d’administration s’est tenu ce lundi et nous n’avons pu que constater la confirmation des craintes que nous avions à l’époque de la privatisation, compte tenu du manque de représentativité des membres du CA et de l’instabilité que cela peut engendrer. A savoir que le mandat de certains administrateurs, dont le Président, arrive à terme et nous ne saurons qu’à l’issue de l’Assemblée générale du 30 septembre la nouvelle composition de notre Conseil d’administration qui désignera le Président et les membres des différentes commissions (CAL, etc…) Le fait rassurant a été l’engagement de la nouvelle Maire de Bezons de défendre le logement social en affirmant son attachement à notre organisme, elle a aussi précisé qu’elle ne bloquerait pas le développement d’AB Habitat sur la ville, en actant les garanties d’emprunt des nouvelles constructions en cours mais elle souhaite, tout comme le Maire d’Argenteuil, être partie prenante dans les décisions qui concernent sa ville. En revanche toujours rien de concret concernant les blocages de développement sur Argenteuil.
En ce qui concerne notre fonctionnement quotidien, car au milieu de toute cette débâcle il reste les locataires et les salariés doivent continuer d’assurer leur mission de service public, vos élus C.G.T. continuent de se battre pour que soit remplacés les postes vacants, pour que de réelles concertations s’appuyant sur un diagnostic partagé soient organisées afin d’ améliorer la qualité de service et des conditions de travail. Au lieu de cela tous entendent des bruits de couloir affirmant que tels ou tels postes allaient être supprimés ou créés alors qu’aujourd’hui, absolument rien n’a été décidé et ce n’est même pas à l’ordre du jour du prochain CSE de jeudi.
L’accord télétravail est en cours de finalisation.
Si la direction ne veut rien entendre sur une éventuelle participation aux frais de connexion ou aux équipements de travail tel que le mobilier, l’écran supplémentaire afin de prévenir les troubles musculo-squelettiques… des avancées ont été faites sur les postes pouvant être éligibles au télétravail avec listé tous les postes et leur éligibilité ou non selon 3 cas : régulier, occasionnel ou exceptionnel, évitant ainsi le clientélisme.
La direction a bien réaffirmé que ce n’est pas une volonté de faire du télétravail la règle sur AB Habitat mais bien de permettre à ceux qui en feraient la demande de pouvoir en bénéficier, tout en sachant que le télétravail s’il permet d’améliorer certaines conditions de travail notamment de pouvoir supprimer le temps de trajet, ou de prendre du recul pour effectuer certaines tâches administratives sereinement, peut aussi générer des effets pervers tel que l’isolement, des troubles musculo-squelettiques du fait d’une mauvaise posture avec l’ordinateur portable etc…