Salarié(e)s sans papiers
Dans la suite du mouvement du 15 avril 2008, plus de 1000 salarié(e)s sans papiers du nettoyage, de la sécurité, de la restauration, de la construction, de l’intérim se sont mis en grève depuis ce matin, 12 octobre 2009 dans leur entreprise ou leur secteur d’activité, pour gagner leur régularisation et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Parmi eux, des salariés de grandes et de petites entreprises, mais aussi des salariés individuels de très petites entreprises usent de leur droit constitutionnel à la grève.
Devant les blocages persistants, l’arbitraire préfectoral et les discriminations dans le traitement des dossiers de régularisation des salariés, il faut qu’une circulaire définisse « des critères améliorés, simplifiés, appliqués dans l’ensemble du territoire national. Cette circulaire doit garantir une égalité de traitement de chaque salarié(e) quel que soit son lieu de travail et à l’intérieur d’un même lieu de travail. Elle doit définir une procédure de régularisation sécurisée et standardisée quel que soit le département ».
C’est le sens du courrier adressé à M.François FILLON le 1er octobre par cinq organisations syndicales (CGT, CFDT, Union syndicale solidaires, FSU, UNSA) et six associations (Ligue des droits de l’Homme, Cimade, Réseau Education sans frontières, Femmes Egalité, Autremonde, Droits devant).
C’est ce qu’exigent les salariés qui se sont mis en mouvement aujourd’hui.
Ils peuvent compter sur l’appui et le soutien de la Cgt.
Montreuil, le 12 octobre 2009