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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 08:51

Mal-logement : des associations réclament au gouvernement une baisse des loyers

hlm

 

Plusieurs associations venant en aide aux mal-logés ont réclamé jeudi au gouvernement une « baisse des loyers », à quelques jours du congrès de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui coiffe quelque 750 organismes HLM en France.

Déplorant une nouvelle fois le « détricotage » de la loi Alur, qui prévoyait l'encadrement des loyers dans 28 grandes agglomérations où les loyers ont flambé, ces associations ont entamé une marche en fin d'après-midi du centre de Paris jusqu'à Matignon, où elles entendaient demander « la mise en place immédiate de l'encadrement à la baisse des loyers », et la « réalisation massive » de logements sociaux, pour faire face à la crise du logement.

« La rentrée est difficile pour ceux qui cherchent à se loger », a notamment souligné Jean-Baptiste Eyraud, de l'association Droit au Logement. Selon lui, le plan de relance du logement, dévoilé fin août par Manuel Valls, qui prévoyait de limiter l'encadrement des loyers à Paris et a promis des avantages fiscaux à l'investissement locatif, va « faire repartir le marché à la hausse ».

Une baisse des loyers de 20% entraînerait « 6 milliards de relance du pouvoir d'achat », a estimé Benoit Filippi, pour l'ACDL (association des comités de défense des locataires), réclamant que l'encadrement des loyers, voté par le Parlement, soit respecté par le gouvernement.

Il a dénoncé « le subterfuge » de Manuel Valls, qui a retoqué l'encadrement des loyers en raison de la difficulté à mettre en place les mesures techniques d'observation des loyers, prévues par la loi Alur.

Une autre « avancée » de la loi Alur, le plafonnement des honoraires facturés par les agences immobilières aux locataires entré en vigueur le 15 septembre, n'est pas appliquée partout, plusieurs agence continuant de réclamer des honoraires équivalent ou supérieur à un mois de loyer, a déploré Elodie Fumet, pour la Confédération syndicale des familles (CSF).

« Pour les étudiants, le logement c'est la principale galère, et la cherté des loyers empêche parfois de faire les études de son choix » ou a des impacts sur la réussite, quand certains doivent faire des heures de transport, faute de pouvoir se loger près des universités, a insisté Pauline Raufaste, du syndicat étudiant Unef.

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