Le 9 Octobre : 1ère édition du Rallye des villes "Hors la loi"
Voir diaporama en cliquant ci après: Rallye des villes hors-la-loi
PRECISION: les 6000 logements sociaux correspondent au nombre de logements que l'ensemble des villes "hors la loi" du Val d'Oise devraient construire pour respecter la loi SRU.
Sur notre département il y a plus de 30 000 demandeurs de logements alors il faudrait en construire bien plus pour répondre aux besoins de la population.
Le Parisien du 09/10/2010
Pas moins de 25 communes du Val-d’Oise ne respectent pas le quota de 20% de logements sociaux alors que 62 d’entre elles y sont soumises. Résultat : il manque, selon Philippe Doucet (PS) et Dominique Lesparre (PC), les maires d’Argenteuil et de Bezons, près de « 6000 logements sociaux dans le département ». Avec leur collègue (PC) de Montigny-lès-Cormeilles, des organisations syndicales, des associations et des partis politiques (de gauche, mais aussi le MoDem), les deux élus organisent aujourd’hui un rallye à travers ces villes hors la loi.
Les deux élus rient jaune à l’évocation des arguments avancés par certains de leurs collègues : il y a ceux qui « disent ne pas trouver de bailleur », ceux qui mettent en avant « les contraintes des villes classées », ceux qui « n’ont pas de terrains disponibles mais en trouvent pour construire des lotissements privés »…
Et la situation ne va pas en s’améliorant dans le département : il y a cinq ans, 20 communes ne respectaient pas la loi. Les nouvelles sont celles qui ont accepté des permis de construire dans le privé sans lancer de chantier de logements sociaux.
Certains font tout de même preuve de meilleure volonté que d’autres, comme Taverny, qui a explosé son objectif triennal de réalisation (la ville devait compter 7 logements sociaux de plus fin 2007 que début 2005; 150 sont sortis de terre). Aux antipodes de Frépillon, qui traîne les pieds : la commune, dont l’obligation triennale était fixée à 47 logements, n’en comptait pas un seul de plus en 2007 par rapport à 2005.
Rendez-vous à 9 heures devant la mairie de Bezons pour un départ en car. Le collectif ira ensuite à La Frette, au Plessis-Bouchard et à Enghien pour tenter de rencontrer les maires de ces communes et faire signer une pétition.