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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 21:57

 

 

Les adresses de trois logements jugés « indignes » ont été publiées dans le dernier bulletin municipal. Une initiative de plus de la ville pour dénoncer les propriétaires peu scrupuleux

Maïram Guissé | Publié le 16.01.2012, 04h28

 bezons, 7, rue edgar-quinet, jeudi. La commune a fait apposer des pancartes sur certaines habitations pour pointer ceux « qui exploitent la misère des gens ».
bezons, 7, rue edgar-quinet, jeudi. La commune a fait apposer des pancartes sur certaines habitations pour pointer ceux « qui exploitent la misère des gens ». | (lp/m.g.)

La chasse aux marchands de sommeil est décidément déclarée à Bezons. Après le rallye dans les rues de la commune pour apposer des pancartes à l’endroit même où des propriétaires louent des logements « indignes », la ville vient de publier les adresses de ces trois « habitations » dans le dernier journal municipal.

 

« Au 22, rue de l’Agriculture, le propriétaire d’un coquet pavillon loue une cave sans lumière et sans aération. C’est un récidiviste… » tacle la mairie .

 

D’autres actions prévues

Quelques lignes plus loin, ce sont les propriétaires situés au 7, rue Edgar-Quinet et au 79, rue Jean-Jaurès qui sont pointés du doigt. La municipalité, sous l’impulsion du maire (PC), Dominique Lesparre, et du collectif pour le logement, entend bien éradiquer ce phénomène qui vise « à exploiter la misère des gens ». Bezons compterait 499 logements jugés potentiellement indignes. « Nous sommes déterminés à obtenir la condamnation de ces propriétaires peu scrupuleux », insiste-t-on à la ville. A Bezons en tout cas, cela n’émeut pas particulièrement. Mais, ce « fichage » des marchands de sommeil dans le journal municipal pourrait-il entraîner des dérives? « Non, insiste la commune. Ce que nous voulons, c’est aider des locataires impuissants afin qu’ils puissent vivre dans des endroits sains. » « Les propriétaires pourraient porter plainte pour diffamation, mais ils sont eux-mêmes hors la loi », renchérit Dominique Lesparre.

 

D’autres actions offensives et originales sont prévues dans les mois à venir. Les pancartes, sur lesquelles on peut notamment lire : « Ici un propriétaire se comporte en marchand de sommeil », sont toujours présentes. « Elles n’ont pas été dégradées, se félicite la mairie et, pour le moment, aucune plainte n’a été enregistrée à notre encontre. » Pour Bezons, le combat ne fait que commencer.

 

Le Parisien

 

 

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