«J’ai le sentiment profond que l’Etat socialiste a déclaré la guerre à la commune d’Argenteuil qui n’avait vraiment pas besoin de cela», regrette l’élu. L’ordonnance a été lue par le maire. «La requête de la commune d’Argenteuil est rejetée.»
Dans les rangs de la majorité, le silence est lourd. Il faut dire que depuis son retour à la tête de la ville, Georges Mothron s’est fortement mobilisé pour obtenir ce divorce. La présidence de l’agglomération par Philippe Doucet (PS), l’ancien maire d’Argenteuil, n’a jamais été digérée. «Voilà donc l’Etat qui nous gouverne, reprend le maire. Nous avons bien compris que nous étions seuls. C’est une mauvaise nouvelle, mais nous nous battrons pour préserver l’avenir de cette ville et ses habitants.»
La dissolution de l’agglomération devrait donc avoir lieu au 1er janvier 2016, lorsque la commune d’Argenteuil rejoindra Paris Métropole. «C’était prévisible depuis le début», réagit Frédéric Lefebvre-Naré, conseiller municipal d’opposition.
Argenteuil ne quittera pas l’agglomération Argenteuil-Bezons au 1er janvier 2015. Le Conseil d’Etat a rejeté la requête de la municipalité menée par Georges Mothron. L’élu l’a annoncé lors du conseil municipal ce mardi soir. « J’ai le sentiment que l’Etat socialiste a déclaré la guerre à Argenteuil » a-t-il déclaré.
Coup de théâtre dans le divorce entre Argenteuil et l’agglomération Argenteuil-Bezons. Alors que la plus grande municipalité du département se bat pour quitter l’intercommunalité valdoisienne et rejoindre Seine-Défense, le Conseil d’Etat a rejeté sa requête. Une nouvelle annoncée par le maire UMP d’Argenteuil, Georges Mothron, lors du conseil municipal ce jeudi. "La ville d’Argenteuil est passée en référé au Conseil d’Etat la semaine dernière dans le cadre d’une procédure d’urgence, a expliqué le maire lors du conseil municipal. Cette procédure visait à la dissolution de l’agglomération actuelle contestée par le Préfet du Val d’Oise. Le Préfet du Val d’Oise nous opposait l’argument consistant à dire que nous ne disposions pas de la continuité territoriale vers l’agglomération Seine-Défense que nous souhaitons rejoindre. »
Un argument qui a convaincu le Conseil d’Etat de rejeter la demande d’Argenteuil. « Pour être très clair, j’ai le sentiment profond que l’Etat Socialiste a déclaré la guerre à la commune d’Argenteuil qui n’avait vraiment pas besoin de cela, a estimé Georges Mothron. Nous avons bien compris que nous étions seuls et que l’Etat socialiste, dont je parlais en introduction, jouait clairement contre nous et les intérêts des Argenteuillais. »