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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 14:57
Val-d'Oise. À Bezons, 208 emplois supprimés chez PPG - Sealants Europe

Coup dur pour les 208 salariés de cette entreprise, spécialisée dans la production de mastics pour l'aéronautique, qui ont appris le 1er octobre la fermeture du site.

Le site historique du Joint Français Hutchinson avait été racheté par l’entreprise américaine PPF Sealants Europe.
Le site historique du Joint Français Hutchinson avait été racheté par l’entreprise américaine PPF Sealants Europe. (©Google street view.)

Un coup très dur pour les salariés, « une nouvelle grave pour notre territoire », pour la maire (Ps) de Bezons (Val-d’Oise), Nessrine Menhaouara.

La direction de PPG Sealants Europe a en effet annoncé, jeudi 1er octobre, « un plan de cessation de ses activités », selon un porte-parole de l’entreprise, aux représentants du personnel, lors d’un Cse (Comité social et économique).

La Ville de Bezons a pris contact avec le préfet

208 emplois vont ainsi être supprimés sur ce « site historique de notre ville », explique Nessrine Menhaouara, qui a immédiatement pris contact avec le préfet, pour lui dire

« que la Ville de Bezons ne laisserait pas seul.es les salarié.es face à cette décision ».

 

Décision justifiée par la crise économique

Une décision que PPG justifie par la situation économique, l’entreprise étant « confrontée à une surcapacité de ses outils de production » consécutive à la crise sanitaire qui a mis « un coup d’arrêt à un certain nombre de commandes dans le domaine de l’aéronautique et de l’automobile ».

Site jugé pas assez compétitif

L’entreprise Sealants Europe, née du rachat du Joint Français, filiale de Hutchinson par l’américain PPG, est spécialisée dans la production de mastics. Bezons est jugé comme « le site le moins compétitif ».

Les salariés mettent en cause les décisions de la direction

Une perte de compétitivité que les salariés imputent à des décisions de la direction.

En décembre 2018, des salariés en grève avaient manifesté pour dénoncer le départ de plusieurs unités de production, délocalisées aux Etats-Unis et en Angleterre.

 

Ils estimaient que depuis le rachat du Joint Français Hutchinson par les Américains, il n’y avait plus du tout d’investissements.

Ils déploraient déjà ne rien avoir à faire à côté de machines ne tournant pas.

Cabinet de reclassement pour ceux qui vont perdre leur emploi

Aujourd’hui, PPG assure vouloir tout faire pour permettre « le rebond » de ses salariés, via le travail d’un cabinet de reclassement, alors que le site est composé de 60% d’ouvriers, 35% d’agents de maîtrise et 9% de cadres.

« Il y aura des aides à la mobilité géographique », glisse le porte-parole.

 

PPG serait aussi en recherche d’un repreneur.

Nessrine Menhaouara va demander des explications à la direction de l’entreprise

Nessrine Menhaouara, de son côté, compte demandes à la direction « des explications sur la situation réelle de l’entreprise ».

Face à la période de crise économique que vit le pays consécutivement à la crise sanitaire qui perdure,

« il est hors de question que les salariés soient abandonnés alors même que la situation de l’emploi ne peut qu’inquiéter fortement les familles touchées par la fermeture ».

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