N
on, les personnels municipaux d’Argenteuil n’ont pas fait la grève ce lundi 5 septembre pour le seul retrait de la loi Travail, en répondant simplement à un appel de la CGT à la grève national. Pourtant, c’est ce qu’a laissé croire le maire (LR) Georges Mothron dans un courrier adressé aux habitants début septembre. Il y indiquait que les « revendications de cette organisation (NDLR : la CGT) ne pouvant être satisfaites par la Ville (abrogation du temps de la loi Travail, réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, création de nombreux postes), il est à craindre que certains services soient fortement perturbés sur cette période ».
La CGT des territoriaux d’Argenteuil avait en réalité lancé cet appel à la grève pour dénoncer des « conditions de travail qui se dégradent toujours davantage », « le manque d’effectifs dans les services dû aux fins de contrats qui continuent (au moins 400 postes supprimés), au non-remplacement des mobilités internes, des mutations ou des départs en retraite ». Et aussi « les restrictions budgétaires drastiques dans tous les services » décidées par la municipalité pour redresser ses finances.
La grève reconductible de ce lundi 5 septembre a mobilisé entre 250 et 300 agents territoriaux, selon le syndicat. Ils étaient plutôt 135, selon la mairie.
leparisien.fr