Salariés du privé, du public, Retraités, Privés d'Emploi
Tous dans l'action le Mardi 5 Mars
pour l'emploi et les salaires
Aujourd’hui, dans tout le pays, nous sommes des dizaines de milliers de salariés qui « ne lâchent rien ». Ils s’opposent à la restructuration ou à la fermeture de leur entreprise pour empêcher les milliers de licenciements directs et indirects chez les sous-traitants.
Dans le département du Val d’Oise, les milliers de salariés des PME-TPE sous traitantes des « majors » de l’automobile, ceux du commerce, etc…. subissent de plein fouet les conséquences des fermetures, restructurations et compressions des budgets.
Chaque jour, des initiatives sont prises par les salariés et leurs syndicats chez Arcelor, Mittal, Renault, PSA, Sanofi, Virgin, Candia, Doux, Pétroplus, Good Year, Alcatel Lucent, Banque de France, FranceTélévision, Fralib, Pilpa, et dans des plus petites entreprises – comme chez Babou ou les Matelas Benoist dans le Val d’Oise.
Résister au dogme « du coût du travail » ; imposer d’autres logiques
Les salariés résistent.
Ils refusent de voir leur outil de travail détruit alors qu’aucun motif économique ne le justifie. Ils ne veulent pas être les « dindons de la farce » des revirements stratégiques des grands groupes ou des brusques ruptures de contrats commerciaux par les donneurs d’ordres !
Ils ne veulent pas avoir pour seule perspective, pour eux et leur famille, la précarité et l’inscription à Pôle Emploi !
Ils refusent d’être sacrifiés sur l’autel de la crise, alors que les grandes entreprises engrangent toujours plus de profits et bénéficient de fonds publics sans aucun contrôle.
Résister au dogme « du coût du travail » ; imposer d’autres logiques
Personnels des Services Publics
Nous refusons les restructurations et les suppressions d’emplois dans l’ensemble des services publics : dans les hôpitaux parce qu’elles affaiblissent l’offre de soins, voire mettent en danger la vie des populations ; aux Finances Publiques alors que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales demande plus de moyens ; que les usagers sont de plus en plus nombreux à demander conseils pour leurs impôts ; à la CAF et à la CAPM parce qu’elles conduisent à la fermeture des accueils de proximité pour les allocataires ; dans l’éducation nationale où les inégalités se creusent ; dans les collectivités locales alors que les besoins de services publics de proximité sont nécessaires, etc……
Chez AB-Habitat :
- refusons les transferts de charges, les gaspillages financiers, le désengagement de l'Etat et de la Communauté d'agglomération
Non à l’accord de régression sociale du 11 janvier
À l’issue des négociations sur l’emploi le Medef a réussi, le 11 janvier 2013, à conclure un accord avec trois organisations syndicales. Les députés et les Sénateurs sont sommés par le Gouvernement de retranscrire cet accord dans une loi. Le projet est présenté au Conseil des Ministres le 6 mars.
L’accord signé donne la possibilité aux employeurs privés, avec des syndicats «consentants» au sein de leur entreprise, de passer des accords sous prétexte de difficultés «conjoncturelles» pour organiser des mutations forcées, pour accélérer et rendre plus facile les licenciements, faire en sorte qu’ils soient beaucoup moins coûteux et le moins contestables possibles par les salariés. Toutes celles et ceux qui refuseraient l’application d’un accord de mobilité forcée seraient licenciés pour… motif personnel ! (l’intégralité de l’accord et son analyse par des juristes disponibles sur le site de la CGT : www.cgt.fr)
Si cet accord est voté, Le patronat obtient, par exemples, les moyens :
- d’empêcher les salariés des grandes, petites et moyennes entreprises, de lutter pour leurs conditions de travail, leur salaire, leur emploi et la survie de leur entreprise ;
- de diminuer les pouvoirs d’intervention des organisations syndicales, des délégués syndicaux, des élus DP et CE ;
- de réduire les droits de recours des salariés aux prud’hommes et les sanctions à l’égard des employeurs ;
- de licencier plus facilement ;
Parce qu’elles l’estiment dangereux pour les salariés, porteur d’une grave régression sociale la CGT et Force Ouvrière – représentant aux élections plus de salariés que les 3 signataires - n’ont pas signé cet accord.
Les personnels des Services Publics concernés par la logique de cet accord
Aujourd’hui le privé, demain le public. C’est le même processus que pour les retraites. Nous le voyons bien, notre direction prend modèle sur ce qu'il y a de moins bon dans le privé pour tenter d'imposer des régressions sociales et refuser l'harmonisation des acquis par le haut.
Le blocage des rémunérations ; le gel du point d’indice sert d'alibi à la direction pour imposer des pertes de pouvoir d'achat pour tous (privés et publics).
Agissons ensemble unis et solidaires
Appel des organisations syndicales
CGT - FO - FSU - Solidaires d'Ile de France
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES d’Île-de-France entendent informer les salariés du danger que représente l’accord du 11 janvier dernier négocié au MEDEF :
Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.
La lutte contre le chômage, la défense de l’emploi, des services publics appellent une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.
Alors que le gouvernement annonce son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, les salariés doivent se mobiliser et exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES d’Île-de-France appellent à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible avec des arrêts de travail et une grande manifestation parisienne le mardi 5 mars.
Elles appellent à participer massivement
Mardi 5 Mars à la manifestation unitaire.
14h – Place du Chatelet en direction de l’Assemblée Nationale