Après avoir baissé ou supprimé les APL de 80 000 familles aux loyers élevés, le gouvernement décide d’un nouveau projet de rabotage. Cette fois, 650 000 familles sont menacées !
Cette mesure pénalisera les personnes modestes en taxant le peu d’économies qu’elles réussissent à conserver au travers des livrets A, des livrets pour le développement durable, les livrets d’épargne populaire et les résidences secondaires dans le calcul de ces aides. Elle touchera ainsi de nombreux ménages populaires, notamment les retraités, ayant économisé durant toute leur vie de travail.
En revanche, aucun prélèvement n’est prévu concernant les 2 milliards d’euros de niches fiscales perçu par les propriétaires bailleurs, dont de nombreux « marchands de sommeil » !
Pour des milliers de Franciliens, de Val-de-Marnais, demandeurs de logement ou mal logés, c’est la double peine : d’une part une majorité de droite à la région qui a réduit considérablement son budget consacré à la construction et la rénovation de logement sociaux, visant particulièrement l’habitat social le plus accessible et d’autre part un gouvernement qui s’attaque aux familles modestes, déjà bien mal en point dans un contexte de montée du chômage et de la pauvreté.
Les élu-e-s Front de gauche du Conseil départemental du Val-de-Marne, aux côtés des locataires bénéficiaires des APL, de leurs associations, demandent au gouvernement l’abandon de ce projet inique de taxer les plus modestes, de revaloriser les aides au logement et d’augmenter son financement pour la construction de logements sociaux.
Les élu-e-s du groupe Front de Gauche (PCF-PG-Citoyens) :
Fatiha Aggoune, Alain Audhéon, Corinne Barre, Pierre Bell-Lloch, Alain Desmarest, Nathalie Dinner, Christian Favier, Pierre Garzon, Didier Guillaume, Marie Kennedy, Lamya Kirouani, Jeannick Le Lagadec, Flore Munck, Sokona Niakhaté, Evelyne Rabardel, Gilles Saint-Gal, Pascal Savoldelli, Hocine Tmimi.