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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 20:37

Mehdi Gherdane | 22 Juin 2015, 20h52 | MAJ : 22 Juin 2015, 20h52

 

Un gros appétit… et un caillou dans sa chaussure. Pierre Bédier, le président(Les Républicains) du conseil départemental des Yvelines, envisage de redevenir le président de l’Opievoy, l’un des plus gros bailleurs sociaux deFrance.

 

Il envisage de briguer la présidence de cet office interdépartemental d’HLM lors d’un conseil d’administration normalement prévu le 9 juillet. Pierre Bédier devrait y recevoir le soutien des élus des conseils départementaux du Val-d’Oise et de l’Essonne, tous deux à droite. L’élu dispose d’un certaincrédit : il a présidé l’Opievoy de 1994 à 2005, en a laissé un bon souvenir et se révèle être un bon connaisseur du logement social.

Mais ce retour programmé suscite des inquiétudes. Certains redoutent que Pierre Bédier ne démembre l’Opievoy, le faisant passer d’un office interdépartemental à trois offices départementaux. « Ce serait désastreux pour les salariés du groupe et les résidants des quelque 50 000 logements, dénonce Rodolphe Jacottin, représentant des locataires. Pour rester puissant, l’Opievoy doit garder sa taille. Rien n’oblige à son éclatement. »

 

Pour bloquer ce processus, cet administrateur a décidé d’attaquer la candidature de Pierre Bédier par la voie juridique. Il vient d’envoyer un courrier au procureur de Versailles et au préfet pour leur rappeler son passé : « En raison de sa condamnation en 2008 pour recel d’abus de bien social, Pierre Bédier est à ma connaissance visé par l’article 241-3 du code de la construction et de l’habitat et ne peut être désigné pour siéger au conseil d’administration de l’Opievoy », affirme Rodolphe Jacottin.

Au conseil départemental, on souligne le caractère obligatoire de la départementalisation de l’Opievoy, notamment en raison d’un amendement déposé dans le cadre de la loi Alur. On s’amuse aussi de l’offensive juridique - « un argument spécieux », commente-t-on là-bas- menée par Rodolphe Jacottin. « Nous balayons d’un simple revers cette énième élucubration, indique-t-on dans l’entourage de Pierre Bédier. Tel un don Quichotte, il a pour moulins à vent les extrêmes, la corruption et les méchants maires de droite. Il est complètement déconnecté du terrain. »

 

Un gros appétit… et un caillou dans sa chaussure. Pierre Bédier, le président(Les Républicains) du conseil départemental des Yvelines, envisage de redevenir le président de l’Opievoy, l’un des plus gros bailleurs sociaux deFrance.

 

Il envisage de briguer la présidence de cet office interdépartemental d’HLM lors d’un conseil d’administration normalement prévu le 9 juillet. Pierre Bédier devrait y recevoir le soutien des élus des conseils départementaux du Val-d’Oise et de l’Essonne, tous deux à droite. L’élu dispose d’un certaincrédit : il a présidé l’Opievoy de 1994 à 2005, en a laissé un bon souvenir et se révèle être un bon connaisseur du logement social.

Mais ce retour programmé suscite des inquiétudes. Certains redoutent que Pierre Bédier ne démembre l’Opievoy, le faisant passer d’un office interdépartemental à trois offices départementaux. « Ce serait désastreux pour les salariés du groupe et les résidants des quelque 50 000 logements, dénonce Rodolphe Jacottin, représentant des locataires. Pour rester puissant, l’Opievoy doit garder sa taille. Rien n’oblige à son éclatement. »

 

Pour bloquer ce processus, cet administrateur a décidé d’attaquer la candidature de Pierre Bédier par la voie juridique. Il vient d’envoyer un courrier au procureur de Versailles et au préfet pour leur rappeler son passé : « En raison de sa condamnation en 2008 pour recel d’abus de bien social, Pierre Bédier est à ma connaissance visé par l’article 241-3 du code de la construction et de l’habitat et ne peut être désigné pour siéger au conseil d’administration de l’Opievoy », affirme Rodolphe Jacottin.

Au conseil départemental, on souligne le caractère obligatoire de la départementalisation de l’Opievoy, notamment en raison d’un amendement déposé dans le cadre de la loi Alur. On s’amuse aussi de l’offensive juridique - « un argument spécieux », commente-t-on là-bas- menée par Rodolphe Jacottin. « Nous balayons d’un simple revers cette énième élucubration, indique-t-on dans l’entourage de Pierre Bédier. Tel un don Quichotte, il a pour moulins à vent les extrêmes, la corruption et les méchants maires de droite. Il est complètement déconnecté du terrain. »

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